PROST GRAND PRIX
L'écurie |
|
|
Ex écurie : LIGIER |
|
Présence de l'écurie en F1 : 1997 - |
Création de l'écurie : 1997 |
Grands Prix disputés : 83 |
Victoires : 0 |
Points marqués : 35 |
Records du tour en course : 0 |
Pôles position : 0 |
Première ligne : 0 |
Podiums : 3 |
Doublés : 0 |
Titres pilotes : 0 |
Titres constructeurs : 0 |
Site web : http://www.prostgp.com |
Les résultats
Année | Voiture | Moteur | Pilotes | P.P. | Points | Class. | 1er | 2è | 3è | 4è | 5è | 6è | GP |
Total | 35 | 35 | 0 | 2 | 1 | 2 | 2 | 9 | 83 | ||||
Moyenne | 3 | 7 | 8 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 17 | |||
1997 | JS 45 | Mugen-Honda | PANIS | 16 | 21 | 6 | 0 | 1 | 1 | 2 | 1 | 3 | 17 |
NAKANO | 2 | ||||||||||||
TRULLI | 3 | ||||||||||||
1998 | AP01 | Peugeot | PANIS | 0 | 1 | 9 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 16 |
TRULLI | 1 | ||||||||||||
1999 | AP02 | Peugeot | PANIS | 2 | 9 | 7 | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 | 3 | 16 |
TRULLI | 7 | ||||||||||||
2000 | AP03 | Peugeot | ALESI | 0 | 0 | 10 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 17 |
HEIDFELD | 0 | ||||||||||||
2001 | AP04 | Acer | ALESI | 4 | 4 | 9 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 2 | 17 |
MAZZACANE | 0 | ||||||||||||
BURTI | 0 | ||||||||||||
FRENTZEN | 0 | ||||||||||||
ENGE | 0 |
Les pilotes
Les points marqués par saison
Les classements par saison
Les saisons
De pilote à patron...
Alain PROST avait déjà envisagé plusieurs fois l'idée de créer sa propre écurie.
La première fois fut en 1989, après la riche période MC LAREN. Il avait esquissé un projet en compagnie de Hugues DE CHAUNAC et de l'ingénieur John BARNARD. Le projet ne se concrétisera finalement pas, et Prost signera pour 2 ans chez FERRARI.
Suite à son licenciement brutal de chez FERRARI fin 1991, Alain a la possibilité de racheter l'écurie LIGIER et de courir pour elle. Mais Prost ne laisse rien au hasard et veut des garanties solides pour ne pas risquer sa fortune personnelle dans une entreprise difficile. Pour remettre sur pieds l'écurie, Alain veut diriger les travaux et en prendre les rennes. A 61 ans, Guy LIGIER ne se sent pas encore près à passer la main. Prost préfère alors s'accorder une année sabbatique, pour ensuite mieux rebondir chez WILLIAMS, avec le succès que l'on sait.
En 1995 l'opportunité de racheter LIGIER se présente à nouveau, mais il manque à Alain des soutiens financiers solides et un bon motoriste pour que l'affaire puisse se faire. Il est alors embauché chez MC LAREN par son ami Ron DENNIS en tant que conseiller technique afin de trouver ce qui ne fonctionne pas dans l'écurie. Il resta un an et demi à observer tous les mécanismes d'une écurie de Formule 1, se formant ainsi pour son futur rôle de patron !
En 1996 Guy LIGIER revend ses dernières parts de son écurie à Flavio BRIATORE. Le terrain est maintenant libre pour reconstruire une "écurie France" sur de nouvelles bases. Bernie ECCLESTONE et Guy DRUT, alors ministre de la jeunesse et des sport, sont partisans de ce projet. Il ne reste plus qu'à convaincre un motoriste de se lancer dans l'aventure. Prost réussira alors grâce à son nom, son aura et aux pressions politiques exercées, à convaincre Jacques CALVET, PDG de PEUGEOT (plutôt décidé à arrêter une F1 ruineuse) à revenir sur sa décision.
L'accord entre PROST et PEUGEOT du 14/02/1997 scelle la naissance de PROST GRAND PRIX, ainsi que la mort de l'écurie LIGIER par la même occasion.
1997
La nouvelle écurie courra donc la saison 1997 avec le matériel LIGIER et le moteur MUGEN-HONDA, le PEUGEOT n'arrivant qu'en 1998. Avec une bonne voiture (d'inspiration BENETTON), des pneumatiques BRIDGESTONE performants et un Olivier PANIS en pleine forme et en pleine confiance, la saison commence bien. Olivier se classera 3è au championnat après 6 courses disputées, et l'optimisme dans l'écurie est au rendez-vous.
Malheureusement lors du GP du Canada "Olive" perd le contrôle de sa voiture, suite à la rupture de la suspension arrière. Il percute un mur de pneux et se casse les 2 jambes. Sa saison est stoppée nette, et le temps de sa guérison puis de sa rééducation l'intérim est assuré par le prometteur pilote italien Jarno TRULLI. Ce dernier va petit à petit se hisser à un niveau fort respectable puisqu'il menera le GP d'Autriche 37 tours durant. Il terminera même la saison devant le pilote japonais Shinji NAKANO qui a effectué une saison complète chez PROST (merci HONDA...).
Finalement, avec 21 points marqués et une 6è place au championnat constructeurs, le bilan de la jeune écurie est prometteur et tous les espoirs sont permis pour 1998.
1998
Pour Prost Grand Prix, 1998 marque le vrai départ de l'écurie. L'effectif a plus que doublé, passant de 70 à 150 personnes. La voiture est baptisée AP01 (AP comme Alain Prost) pour trancher avec l'héritage des LIGIER. Malheureusement la saison sera bien terne, et les résultats espérés après une bonne année 1997 ne seront pas aux rendez-vous. La voiture est peu performante, et sa boîte de vitesse manque de fiabilité. De plus, le déménagement de l'écurie de Nevers à Guyancourt en début de saison est un mal nécessaire à la construction de l'écurie, mais combiné à une nouvelle voiture et à un nouveau moteur, n'aide pas à résoudre les problèmes. Il faut ajouter aussi que la synergie théorique entre Peugeot et Prost eut quelques ratés au début. Ainsi, dès qu'il fut clair que 1998 était vouée à l'échec, l'écurie se concentra sur le programme 1999.
L'équipe française ne marque donc qu'un petit point, ramené dans des conditions dantesques par Jarno TRULLI au GP de Belgique. Elle dégringole de la 6è à la 9è place au championnat.
1999
Déterminé, Alain PROST pousuit la restructuration de son écurie, maintenant forte de 220 personnes. 1999 pouvait difficilement être pire que 1998, mais dès les premiers Grands Prix on s'aperçut que le redressement escompté n'était pas envisageable dans un futur immédiat. La puissance du V10 Peugeot est difficilement exploitable, et le châssis n'est pas un modèle... Le malaise entre les 2 partenaires va devenir grandissant au fur et à mesure du déroulement de la saison. Les pilotes marquent tout de même quelques points, dont une magnifique seconde place de Jarno TRULLI acquise lors du GP d'Europe dans des conditions particulières, et l'écuruie finira 7è au classement constructeurs.
2000
Le bide de l'année ! Zéro point marqué, et une dernière place au championnat constructeurs. Un châssis toujours aussi peu performant, et un motoriste toujours aussi peu enclin à s'investir en F1 font que la saison 2000 fut un fiasco total. Après 7 saisons de F1 (1 avec MC LAREN, 3 avec JORDAN et 3 avec PROST) Peugeot se retirer avec un palmarès vraiment maigre, témoignage de son manque d'implication avec ses partenaires. Après une année aussi "nulle" les sponsors quittent le navire Prost, mettant ainsi l'écurie dans une situation financière difficile.
2001
Avec une AP04 propulsée par le moteur FERRARI - champion du monde - de la saison 2000, l'année 2001 repart sur de nouvelles bases. La voiture est très fiable ce qui permet à Jean ALESI de marquer 4 points. Ce dernier ayant décidé de quitter Prost après le GP d'Allemagne, il laisse son baquet au pilote allemand Heinz-Harald FRENTZEN, récemment viré de chez JORDAN. H-H va confirmer à Spa les progrès réalisés par l'écurie en se qualifiant à une très belle 4è place, juste derrière Michael SCHUMACHER. L'écurie remonte de la 11è à la 9è place au championnat constructeurs.
2002
© Didier ANDLAUER - http://www.formule-1.fr.st - Dernière modification le 13/12/2001 .